L’employeur est tenu de déterminer et de corriger toute discrimination sexuelle qui peut se présenter dans ses pratiques salariales; il doit également rajuster la rémunération de ses employés des catégories d’emplois à prédominance féminine pour qu’ils soient égaux à celui des employés des catégories à prédominance masculine dont les tâches sont comparables pour ce qui est des aptitudes, de l’effort, des responsabilités et des conditions de travail. Selon la Loi, tous les employés (hommes et femmes) des catégories d’emplois à prédominance féminine qui sont sous-évaluées doivent bénéficier de rajustements aux fins de l’équité salariale. [2]
[2] Loi sur l’équité salariale, L.R.O. 1990, chap. P.7, par. 1(1), 4(2) et 6(1).