L’employeur doit connaître tous les effets des augmentations salariales sur le rapport entre les salaires des catégories à prédominance masculine et féminine. En général, si on a atteint l’équité salariale au moyen de la méthode de comparaison d’un emploi à l’autre, les catégories d’emplois à prédominance féminine doivent recevoir les mêmes augmentations salariales que les comparateurs masculins[1]. Si on a utilisé la valeur proportionnelle, on doit accorder les augmentations salariales de façon à maintenir le même rapport entre la valeur de l’emploi et le taux de catégorie dans les catégories à prédominance féminine et les catégories représentatives à prédominance masculine[2]. Les augmentations salariales calculées en pourcentage peuvent avoir pour effet réel de créer des écarts qui devront ensuite être comblés.
[1] Loi sur l’équité salariale, L.R.O. 1990, chap. P.7, par. 6(1).
[2] Loi sur l’équité salariale, L.R.O. 1990, chap. P.7, art. 21.3.